Il se tourne lui aussi vers la poésie et la musique, se consacrant particulièrement au dithyrambe, genre mêlant danse et dialogue chanté entre chœur et coryphée.
Le vers choisi est celui, très libre, des dithyrambes, « entièrement affranchi des règles d'une composition régulière et livré à tout le délire de son enthousiasme ».
À cette époque, le dithyrambe est un chant culturel sans contenu mythologique particulier, chanté par un exarchon (« meneur »), avec un refrain chanté par le chœur.
La principale caractéristique formelle de la tragédie est la distinction, reprise du dithyrambe, entre le chœur et les personnages interprétés par des acteurs.
Héroïde, élégie, ode, dithyrambe, stances ont été mêlés, fondus ensemble dans la méditation ou la plainte, seule forme sous laquelle le poète a semblé pouvoir exprimer ses pensées.