En 1996, les pénicillines étaient encore un traitement efficace contre le pneumocoque, bactérie provoquant principalement des pneumonies, des otites et des méningites.
Certaines infections respiratoires basses spécifiques peuvent être prévenues par la vaccination, lorsqu'elle existe (contre le pneumocoque par exemple).
Encore étudiant, mû par son idéalisme, il testera sur lui-même avec une inconscience certaine un vaccin contre les pneumocoques qu'il développe avec son patron.
Le pneumocoque est présent comme commensal des voies respiratoires chez 5 à 10 % des individus normaux, généralement en petit nombre (antagonisé par le streptococcus viridans).
En combinaison avec la vancomycine (qui fournit une couverture contre les pneumocoques résistant à l'ampicilline), il est efficace pour le traitement de la méningite bactérienne.
Les infections à pneumocoque sont particulièrement dangereuses et nécessitent très souvent une hospitalisation, avec des taux de mortalité compris entre 8% et 15%.